Travail sur la résistance
21/02/2012
Des élèves de troisième rencontrent des résistants
Les élèves de 3ème B, C, D et G ont eu la chance d’écouter les témoignages de quatre résistants au collège. Chacun d’entre eux s’est présenté de façon succincte avant de laisser la parole aux élèves dont les questions furent nombreuses et diverses. Plus qu’un cours d’histoire, il s’agissait avant tout d’une rencontre humaine. Pour la première fois, ces élèves étaient en contact avec des acteurs de l’Histoire. Nous remercions Max DAUPHIN, René CLÉRIAN, Yvonne ANFOUX et Maurice FEY de venir chaque année nous aider à expliquer cette page de l’Histoire à nos élèves. Voici ce qu’Estelle MASQUELIER et Marie FERRERO, élèves de 3ème C, ont retenu de cette rencontre.
M. GUYON.
Lors de la réunion du 13 février 2012, nous avons eu la chance de rencontrer quatre résistants de la Seconde Guerre mondiale :
– Maurice FEY, résistant parisien, travaillait dans des usines avant la guerre,
– Max DAUPHIN, résistant dans la zone libre, apprenti charcutier avant la guerre, à 16 ans il postait des tracts dans les boites aux lettres après le couvre feu puis à 18 ans il est entré dans la marine nationale,
– René CLÉRIAN, résistant dans la zone libre,
– Yvonne ANFOUX, résistante dans la zone libre, boulangère avant la guerre, elle récupérait le matériel largué par avion la nuit.
Les premiers résistants et les premiers maquis du Var se sont créés à Sainte-Maxime, ils ont été délogés par des GMR (Groupes Mobiles de Répression). La Résistance dans la zone occupée était plus compliquée que dans la zone libre, et encore plus dans les grandes villes. Les résistants ne connaissaient que 3 autres membres de leur groupe, ce qui permettait en cas d’arrestation de ne pas pouvoir dénoncer tout le réseau. La peur de se faire prendre par les Allemands était permanente, si un résistant était arrêté, il pouvait être torturé mais dans tous les cas il était obligatoirement tué. Les résistants avaient pour ordre de ne pas parler pendant les premières 48 heures après leur arrestation pour permettre aux autres de se mettre à l’abri. Lorsqu’on apprenait l’existence d’un « collabo » il était tué par les résistants.
Les Français entraient dans la Résistance car ils n’avaient pas assez de liberté et ils refusaient le STO (Service du Travail Obligatoire, les hommes étaient envoyés de force en Allemagne pour travailler et ce pour une durée indéterminée à partir de 1943). La plupart du temps la famille des résistants n’était pas au courant de leurs actions pour la Résistance. Lorsqu’on s’engageait dans la Résistance on ne pouvait plus la quitter. Comme les maquis les plus importants étaient rapidement pris, ils étaient composés en moyenne de 6 personnes.
Durant la guerre les voitures étaient interdites aux civils, les résistants étaient donc obligés de marcher des centaines de kilomètres à pied ou de se déplacer à vélo comme Maurice Fey.
Les Allemands réquisitionnaient une grande partie de la nourriture, ce qui causait une pénurie, alors un système de tickets de rationnement distribués par les mairies a été mis en place mais souvent il manquait quand même de la nourriture. C’est à cause de cela que le marché noir se développait, on y vendait de la nourriture à des prix beaucoup plus élevé.
Les journaux étaient tous dirigés par les Allemands, la radio était le seul moyen libre que les Allemands n’arrivaient pas à complètement stopper c’est d’ailleurs grâce à cela que le général de Gaulle a pu faire son discours du 18 juin 1940 sur les ondes de la BBC. Ce discours a tout de même été publié dans le journal « Le petit provençal ».
Tous les résistants présents durant la réunion dénonçaient le fait que seulement quelques personnes faisaient des actes pour la Résistance mais qu’après la guerre des centaines de personnes se revendiquaient résistants alors qu’ils n’avaient rien fait de concret pour délivrer la France des nazis. Max Dauphin a également participé à la guerre en Indochine, où des atrocités ont été commises comme l’assassinat d’infirmières de la Croix Rouge dont il a retrouvé les cadavres.
Estelle MASQUELIER
Le lundi 13 Février 2012 nous avons eu un entretien avec quatre résistants. Parmi eux il y avait trois hommes et une femme. Il y avait Maurice FEY, Max DAUPHIN, René CLÉRIAN et une Yvonne ENFOUX. Chacun d’entre eux nous a raconté son histoire et nous a donné son avis sur la Résistance. Tous ces anciens résistants sont à peu près âgés de 90 ans.
Max DAUPHIN est entré en Résistance à l’âge de 16 ans. Pour commencer il a distribué des tracts. Il mettait les tracts dans son vélo et se baladait de villages en villages pour distribuer les papiers dans les boîtes aux lettres. Il devait sortir de chez lui après le couvre-feu pour que personne ne le voie et pour que personne ne le dénonce.
René nous a dit que nous étions dans un collège qui porte le nom d’une vraie et grande résistante qui s’est bien battue « Berty ALBRECHT ». Il nous a dit aussi que c’est à Sainte-Maxime qu’il y a eu le premier maquis.
Les résistants que nous avons vus, travaillaient presque tous au moment de la guerre. Yvonne était boulangère, René se préparait au métier de boucher. Mais lors de la Résistance ils ont du changé leurs habitudes et leur mode de vie. Leur famille ne voulait pas qu’ils fassent de la Résistance car c’était trop dangereux .Il arrivait que la famille du résistant ne soit pas au courant ou que seul un des membres de la famille le soit.
Pendant les actes de Résistance, ils avaient en permanence peur du danger, peur de se faire arrêter. Mais aucun des quatre ne s’est fait arrêter. Quelque soit les lieux ou la situation ils se posaient toutes sortes de questions. Lorsque que l’on était résistant si l’on se faisait arrêter c’était la mort assurée. Comme nous l’ont expliqué les résistants il était possible de se faire torturer. Les tortures étaient douloureuses et horribles.
Max nous a expliqué que la nourriture était rationnée et qu’il avait droit seulement à 1500 calories par jour or le nombre moyen de calories pour un être humain est de 2700 calories par jour. Max DAUPHIN nous a fait passer un ticket de rationnement pour nous montrer comment était organisé le système.
A l’heure d’aujourd’hui les résistants pensent toujours à cette époque de leur vie. Ils ne pourront jamais oublier cette période qui les a marqués. Ils nous ont dit que leur mode de vie a bien changé et n’est plus du tout le même.
Marie FERRERO.
L’Italien au collège
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Etudier l’italien, c’est non seulement découvrir une langue mélodieuse, mais c’est aussi s’épanouir au contact d’un pays culturellement très riche et artistiquement étonnant : curiosité et envie d’apprendre sont les qualités nécessaires à tout bon italianisant !
Pourquoi choisir l’italien comme deuxième langue ?
1) L’italien est une langue mélodieuse, qui chante et ensoleille la vie.
2) Apprendre l’italien va de pair avec un enrichissement culturel important.
En effet, selon l’Unesco, l’Italie représente 60% du patrimoine culturel de l’Europe et 40% du patrimoine culturel mondial.
Voyageurs, peintres, écrivains, musiciens, réalisateurs… Bienvenue dans l’univers de Marco Polo, Michelangelo, Dante, Verdi, Visconti et bien d’autres.
3) L’italien est un passeport pour l’avenir, surtout dans une région comme la nôtre !
L’italien est le deuxième partenaire économique de la France, et le premier client et fournisseur en Rhône-Alpes-Provence-Côte d’azur.
Les entreprises recherchent de plus en plus des profils compétents, aptes à s’exprimer correctement en italien, et ce dans différents secteurs : services bancaires et traduction, restauration, industrie de l’automobile, du meuble, de la céramique, artisanat de la bijouterie et de l’orfèvrerie, monde agro-alimentaire…
Et parce que la finalité de l’apprentissage est d’éprouver la langue dans des situations concrètes et authentiques, un échange a été mis en place avec le collège piémontais de Perosa Argentina.
S’inscrivant dans le cadre d’un projet de coopération transfrontalière (ALCOTRA), cet échange à vocation culturelle se double d’une stimulante démarche interdisciplinaire, en collaboration avec les professeurs de sciences physiques-chimie (voir la section « Echange avec l’Italie » dans le menu déroulant au chapitre « Les projets pédagogiques »).
Mme Simeoni, professeur d’italien du collège.
Le téléphone portable
Interrogé par un parlementaire sur les abus de l’usage des téléphones portables au sein des établissements scolaires, le Ministre de l’Education nationale a apporté, le 24 mai 2011, les éléments de réponse suivants.
Le « Grenelle des ondes » s’est prononcé, entre autres, pour l’interdiction générale des téléphones portables dans les écoles et collèges.
L’article L. 511-5 du code de l’éducation, issu de la loi n° 2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement dispose ainsi que « dans les écoles maternelles, les écoles élémentaires et les collèges, l’utilisation durant toute activité d’enseignement et dans les lieux prévus par le règlement intérieur, par un élève, d’un téléphone mobile est interdite ».
Le règlement intérieur doit intégrer cette obligation. En effet, dans le cadre de l’autonomie dont disposent les EPLE, le règlement intérieur de l’établissement définit les règles qui régissent la vie quotidienne dans l’établissement, ainsi que les décisions individuelles que le chef d’établissement peut prendre en application de ces règles. Il précise les règles de vie collective applicables à tous les membres de la communauté éducative dans l’enceinte de l’établissement ainsi que les modalités spécifiques selon lesquelles sont mis en application les droits et libertés dont bénéficient les élèves.
Par ailleurs, l’interdiction générale énoncée à l’article L. 511-5 ne s’applique pas aux lycées. Toutefois, leur règlement intérieur peut prévoir l’interdiction du portable dans les locaux (en classe, en étude, dans les couloirs…), son usage n’étant autorisé que dans la cour. En cas de manquement à cette obligation, le portable peut notamment faire l’objet d’une mesure de confiscation avant d’être remis à la famille ou à l’élève. L’élève concerné pourra éventuellement se voir appliquer une punition ou une sanction disciplinaire mentionnée également au règlement intérieur.
La circulaire n° 2000-105 du 11 juillet 2000 relative à l’organisation des procédures disciplinaires dans les collèges, les lycées et les établissements régionaux d’enseignement adapté précise en effet que « tout manquement aux règles de la vie collective peut faire l’objet soit d’une punition, décidée par les personnels de l’établissement, soit d’une sanction disciplinaire qui relève du chef d’établissement ».
Voir : http://questions.assemblee-nationale.fr/q13/13-95776QE.htm
Le système de contrôle Biométrique
Le système de passage à la cantine du collège est très moderne : c’est un dispositif de contrôle biométrique qui a été installé il y a quelques années. Pour pouvoir pénétrer dans la salle du self, l’élève doit faire reconnaître l’image de sa main en la posant sur un socle et taper un code : si les deux concordent, la machine consentira à lui ouvrir le passage et il pourra prendre la file pour aller se servir.
L’établissement (la gestion) aura, au préalable, enregistré les images de la main de tous les commensaux, personnels compris, et crée ainsi un important fichier anthropométrique.
CESC
Un CESC (comité d’éducation à la santé et à la citoyenneté) a été mis en place depuis une dizaine d’année et propose des activités de prévention pour la jeunesse.
C’est une instance de réflexion, d'observation et de proposition qui conçoit, met en œuvre et évalue un projet éducatif en matière d'éducation à la citoyenneté et à la santé et de prévention de la violence, intégré au projet d'établissement.
Les élèves du collège rencontrent ainsi des membres de la BPDJ (Brigade de prévention de la délinquance juvénile) de Bandol.
Les intervenants de la BPDJ font un rappel à la loi, parlent des dangers d’internet auprès des classes de 6ème et des conduites déviantes, en 3ème.
Des policiers municipaux et l’Association des sauveteurs du Golfe forment également des élèves de 3ème aux premiers secours (3ème G et 3èmePD3) afin qu’ils obtiennent leur PSC (Prévention secours civique).
Concours de géomètrie
Concours de géométrie
Cette année encore un grand concours de géométrie est organisé au collège. C’est la troisième année qu’il est mis en place.
Il est proposé par Mme Arnaud, professeur de mathématiques. Il allie la géométrie aux arts plastiques. Les élèves développent leur coté artistique tout en respectant la rigueur de la géométrie. Mme Arnaud a importé ce concours de son ancien établissement où l’on fêtait le printemps avec un concours de dessins géométriques, un concours de poésie (sur le thème des maths toujours…) et un tournoi de calcul mental.
Le règlement de ce jeu est affiché dans le CDI et dans les salles de mathématiques.
Mais les dessins sont à faire sur une feuille A3 (que l’on peut prendre au CDI). Sur ce concours toutes les figures géométriques sont acceptées, des modèles sont affichés au CDI, mais l’imagination et l’originalité sont recommandés !
Toutes les personnes du collège peuvent voter (élèves, direction, assistants d’éducation, agents, professeurs…) Les réalisations de ce concours sont à rendre a la fin du mois de mai afin de laisser assez de temps pour procéder au vote. Mme Arnaud choisira des lots comme par exemple des puzzles en 3D. Tout dépend du budget et du nombre de candidats (de leurs âges aussi !).
DP3
La DP3 (Découverte Professionnelle 3 heures) est une option proposée à l’ensemble des troisièmes. Elle vise à mieux dessiner l’orientation d’élèves volontaires. Pour cela, les élèves de DP3 ont trois heures supplémentaires sur leur emploi du temps hebdomadaire par rapport aux autres élèves de troisième. Ces élèves n’ont en aucun cas un programme différent des autres puisqu’ils passent le même brevet à la fin de l’année. Les objectifs de troisième demeurent donc prioritaires sur ceux de l’option DP3. Si leur programme reste similaire, en revanche leur emploi du temps est adapté. Les heures de cours sont regroupées sur les lundis, mardis, jeudis et vendredis. Ainsi, les élèves peuvent se consacrer à l’option les mercredis matins qui alternent entre :
• visites des lycées professionnels et CFA du Var,
• stages d’observation en entreprises (10 journées dans l’année dans 5 entreprises différentes) qui permettent aux élèves de passer la journée avec un professionnel de leur choix,
• 10 demi-journées de repos dans l’année afin de compenser les journées complètes passées en entreprises,
• temps de travail au collège afin de dessiner au mieux l’orientation à venir, soutenir les rapports de stage et rencontrer des professionnels venus d’horizons différents.
Le collège Berty Albrecht a décidé de se concentrer sur cinq objectifs que chaque élève de DP3 doit avoir atteint en juin :
• Comprendre un métier. Les élèves doivent mieux connaître ce métier, les lycées de la région qui forment à l’entrée dans ce métier et le nombre de professionnels qui peuvent les accueillir dans cette branche.
•Réussir son orientation. Dès septembre, chacun doit trouver quel lycée correspond le mieux à la voie choisie et réaliser si cette orientation est en adéquation avec ses résultats scolaires. Par exemple, chaque année des élèves aspirent à intégrer un Bac Professionnel au lycée Camus (Fréjus) en esthétique, or cette filière compte une vingtaine de places pour plus de 100 demandes, les résultats au collège doivent donc être excellents. Un élève de DP3 peut s’orienter aussi bien vers la voie générale et technologique que la voie professionnelle, même si cette dernière est souvent privilégiée.
• Développer la maîtrise des technologies de l’information et de communication. Les rapports doivent être rédigés par Word ou un autre fichier de traitement de texte. Ainsi, les élèves peuvent intégrer des photos et mettre en valeur leur expérience.
• Apprendre à parler en public. Les élèves soutiennent leur rapport devant leurs camarades, ce qui leur sera bénéfique pour la prise de contact avec le monde professionnel.
• Reprendre confiance en soi et dans le système scolaire. Les élèves recrutés ont souvent des moyennes générales comprises entre 8 et 12. Le système DP3 aspire à leur redonner goût pour la chose scolaire.
Dans tous les cas, la réussite de cette option repose d’abord et avant tout sur la motivation des élèves recrutés. La DP3 n’est pas une « solution miracle », le collège Berty Albrecht a mis en place cette structure afin de permettre à des élèves en relatif échec scolaire de réussir au mieux leur orientation post-collège. Mais cette réussite dépend de l’ardeur déployée par les élèves au travail.
Pour toute information complémentaire, contacter M. Delom.
Contrat d’objectifs
En cours de réalisation …